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  • Photo du rédacteurAJC Patrimoine

Actualités des marchés au premier semestre 2022



Quel semestre se termine ! En l’espace de six mois, les marchés financiers auront connu des mouvements inédits depuis plus de 40 ans.


Conflit russo-ukrainien, inflation, Covid, hausse des taux par les Banques centrales et désormais crainte de forte récession. Trop c’est trop et le mois de Juin clôture un premier semestre de plus forte baisse, plus vue depuis 2008. Les principaux indices boursiers baissent tous de près de 20%. A cela s’ajoute la hausse des taux des emprunts d’État des deux côtés de l’Atlantique, faisant enregistrer aux obligations, réputées peu risquées, une baisse de près de 12%.


La corrélation de ces baisses (action et obligation) est historique.


Comme évoqué dans notre dernière communication, l’inflation hors contrôle exige la mise en place de politiques monétaires restrictives qui pénaliserait une croissance mondiale encore convalescente. De plus, ces politiques agissent pour freiner la demande alors que l’inflation est issue d’un choc d’offre post-covid (goulot d’étranglement, pénuries).


L’invasion de l’Ukraine le 24 février a enflammé les tensions par un double choc énergétique et alimentaire en cours.


Le risque est désormais celui d’une récession et surtout d’une forte intensité de celle-ci, tant les économistes sont convaincus qu’elle est inévitable. L’approvisionnement en gaz de l’Europe sera clé. Après la mise en évidence de notre vulnérabilité, une coupure de celui-ci serait synonyme de crise, tant pour les valeurs européennes que pour la devise elle-même. Déjà l’Allemagne est touchée, enregistrant son premier déficit commercial depuis 30 ans et l’euro retrouve sa parité avec le dollar.


Ailleurs, les perspectives en Chine semblent plus réjouissantes. La zone est peu touchée par l’inflation et son activité bénéficie d’une floraison de plans de soutien de l’activité. Seule l’imprévisibilité de la reprise épidémique et son traitement par les autorités nous empêchent d’être parfaitement sereins pour vous conseiller d’y investir plus massivement.


Les États-Unis sont moins menacés par les chocs énergétiques et alimentaires mais une décélération de l’activité est en cours.


Cette évolution devrait favoriser un travail de sélection des entreprises à bonne visibilité, dont la croissance sera résiliente et la rentabilité au rendez-vous. C’est le retour du « stock-picking » et de l’approche « fondamentale » au détriment de l’approche dite « passive » lorsque les injections monétaires alimentaient seules les marchés.


C’est notre travail de trouver pour vos allocations d’épargne les bons gérants et les bonnes stratégies.

  • Encore et toujours, le politique aura le dernier mot à court terme. En revanche, à moyen et long terme, les thématiques que nous favorisons chez AJC Patrimoine depuis une décennie comme les infrastructures, l’environnement et la transition énergétique devraient profiter de la situation.

  • Les bonnes surprises peuvent également provenir d’une résilience de la consommation avec les excès d’épargne et le maintien d’un bon taux d’emploi.

  • Enfin du point de vue des marchés financiers, qui anticipent toujours la réalité économique, la récession est déjà actée (baisse depuis plusieurs mois) et le pic d’inflation (encore attendu) marque toujours statistiquement un point de retournement à la hausse pour les indices mondiaux.

  • Suivant ce raisonnement, lors de la rentrée et le second semestre, nous vous proposerons une démarche active pour le suivi de vos épargnes.



Dans cette période indécise et complexe, il est difficile d’entrevoir des opportunités mais nous avons à cœur de contribuer à votre sérénité en conseillant une nouvelle fois de tenir les objectifs donnés et de diversifier les investissements.


Dans l’attente, nous vous souhaitons un très bel été.



Pour retrouver plus en détail nos convictions, je vous invite à retrouver cet article sous le format d'un podcast AJ Son en cliquant ici !




Matthieu Herrlich

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