Après une fin d'année 2018 chaotique, les marchés financiers ont fortement rebondi en 2019, appuyés par les banques centrales pour atteindre les niveaux de 2007.
Sur l'ensemble de 2019, la performance du marché parisien à 26,37% le place devant le Dax allemand (+25,48%), le FTSE 100 britannique 12% en 2019. La Bourse de Milan fait mieux que Paris, avec 28,3% de gains annuels.
Au 30 décembre, l'indice phare américain S&P 500 affichait de son côté une avance annuelle de 28,50%, contre 22,01% pour l'indice historique Dow Jones et une envolée de 34,82% s'agissant du Nasdaq Composite, le baromètre des valeurs technologiques américaines.
Avec pourtant une inquiétude permanente...
Cette performance n'a pas été sans une certaine volatilité. Les investisseurs ont en effet vécu au rythme des rebondissements du feuilleton de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis et les tweets de Donald Trump en vue de refondre totalement leurs relations commerciales.
Un tournant pour l'assurance-vie..
2019 marque également un tournant dans la gestion dite "sans risque" avec l'abandon des "fonds en euros" par les principales compagnies d'assurance. Generali, Swiss Life, Aviva ont clairement décidé de réduire le rendement de ce support particuliers à la France en raison du passage aux taux négatifs et/ou extrêmement faibles des obligations souveraines. Nous ne développons pas les raisons de ce cheminement mais nous reconnaissons la vertu de cette décision car elle permet de prendre conscience des risques sur un support jusque là naturellement sécuritaire dans l'esprit commun.
Que se passerait-il en cas de défaut d'une compagnie d'assurance ? Que faire avec des rendements qui deviennent aussi faibles que ceux du Livret A ? Comment peut-on obtenir des rendements à plus de 2% sur le fonds en euros avec des taux négatifs ?
La fin du fonds en euros nous oblige à repenser nos méthodes d'investissement et de conseil en allocation d'actifs pour fournir une espérance de rendement toujours en adéquation avec le profil d'investisseur de l'épargnant.
Les solutions existent mais avant tout c'est l'éducation financière et le rappel des principes économiques et financiers fondamentaux qu'il faut pratiquer.
Chez AJC Patrimoine, nous prélevons régulièrement les plus-value que nous positionnons stratégiquement en fonction des clients. Nous conseillons l'utilisation des versements réguliers.
Que faire en 2020 ? - Ce que nous savons :
Les banques centrales vont poursuivre une politique dite accommodante qui soutiendra l'activité.
La Chine et les États-Unis vont signer un accord commercial dit de "phase 1" mais la rivalité internationale entre les deux nations perdureront.
Les enjeux environnementaux, démographiques et sociaux animeront les marchés financiers et représentent de vrais leviers d'investissement thématiques à saisir.
La campagne électorale aux États-Unis est traditionnellement neutre ou positive pour les marchés, mais ils semblent que des candidats hostiles à Wall Street peuvent créer une menace.
La Chine est en ralentissement de croissance bien qu'elle reste soutenue et pilotée en douceur.
En proie aux difficultés sociales, la France retrouve néanmoins le chemin de l'emploi et retrouve une croissance supérieure à l'Allemagne.
Les valeurs européennes traditionnelles dites "Value" sont sous-investies, comme les petites et moyennes entreprise ce qui peut constituer une opportunité d'investissement.
Les banques européennes sont fragilisées par les taux négatifs et les banques allemandes comme Deutsche Bank et Commerzbank inquiètent la finance internationale.
Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel
Que faire en 2020 - Ce que nous ignorons :
Les tensions géopolitiques et le risque d'instabilité politique.
L'influence des tensions internationales sur les cours des matières premières.
La poursuite de la baisse des taux par les banques centrales.
Que faire en 2020 - Ce que nous pourrions craindre :
Le retour de l'inflation et le risque d'une remontée de taux brutale et fatale pour la bulle obligataire mondiale et immobilière.
Le risque de la dette des pays émergents et l'influence du dollar.
La dette mondiale colossale et le risque de défaut soudain d'un acteur majeur.
La perte de disponibilités des liquidités investies en fonds en euros.
La faillite d'un acteur financier de premier plan entrainant un risque systémique.
La poursuite du repli protectionniste néfaste pour la croissance mondiale.
Nous poursuivons notre sélection de gérants et de stratégies diversifiées, parfois opposées et décorrélées, afin de protéger au mieux les portefeuilles de nos clients.
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